Ifremer : Ocean Spy
Suite au succès d’Espions des Grands Fonds, l’Ifremer a choisi d’intégrer ce projet au sein d’une initiative plus vaste visant à explorer de nouveaux écosystèmes.
En 2021, la plateforme de sciences participatives « Espions des Océans», invitant le public à contribuer à la recherche sur les écosystèmes marins, est lancée. Les participants sont encouragés à analyser des images sous-marines provenant de divers environnements, tels que les récifs de coraux d’eau froide du canyon de Lampaul, la rade de Brest, les sources hydrothermales profondes et les fonds méditerranéens.
Un projet de science participative
Cette initiative vise à accélérer l’analyse des milliers d’heures de vidéos collectées par les scientifiques, tout en sensibilisant le public à la biodiversité marine. Les annotations réalisées par les citoyens servent également à entraîner des algorithmes d’intelligence artificielle pour automatiser l’identification des espèces. Depuis son lancement, la plateforme a attiré plus de 4 400 utilisateurs, qui ont annoté près de 29 000 images à travers 4 écosystèmes :
- Dans les profondeurs de Lucky Strike et sur la Grotto Juan de Fuca avec Espions des Grands Fonds – 2015,
- Dans la Rade de Brest avec Espions des Côtes – 2021,
- Dans le Canyon de Lampaul avec Espions des Récifs Profonds – 2023,
- Et un projet soutenu par l’Institut Méditerranéen d’Océanologie en collaboration avec l’Ifremer, une plongée au large de Toulon avec Espions de la Méditerranée – 2024.
A venir en 2025 avec une mécanique différente :
- Espions des Sables
- Spybot


Ifremer : Ocean Spy
Suite au succès d’Espions des Grands Fonds, l’Ifremer a choisi d’intégrer ce projet au sein d’une initiative plus vaste visant à explorer de nouveaux écosystèmes.
En 2021, la plateforme de sciences participatives « Espions des Océans», invitant le public à contribuer à la recherche sur les écosystèmes marins, est lancée. Les participants sont encouragés à analyser des images sous-marines provenant de divers environnements, tels que les récifs de coraux d’eau froide du canyon de Lampaul, la rade de Brest, les sources hydrothermales profondes et les fonds méditerranéens.
Un projet de science participative
Cette initiative vise à accélérer l’analyse des milliers d’heures de vidéos collectées par les scientifiques, tout en sensibilisant le public à la biodiversité marine. Les annotations réalisées par les citoyens servent également à entraîner des algorithmes d’intelligence artificielle pour automatiser l’identification des espèces. Depuis son lancement, la plateforme a attiré plus de 4 400 utilisateurs, qui ont annoté près de 29 000 images à travers 4 écosystèmes :
- Dans les profondeurs de Lucky Strike et sur la Grotto Juan de Fuca avec Espions des Grands Fonds – 2015,
- Dans la Rade de Brest avec Espions des Côtes – 2021,
- Dans le Canyon de Lampaul avec Espions des Récifs Profonds – 2023,
- Et un projet soutenu par l’Institut Méditerranéen d’Océanologie en collaboration avec l’Ifremer, une plongée au large de Toulon avec Espions de la Méditerranée – 2024.
A venir en 2025 avec une mécanique différente :
- Espions des Sables
- Spybot

Création d’un univers graphique pour immerger l’utilisateur
Espions des Océans est ainsi pensé comme un projet parent, regroupant plusieurs sous-projets autour d’un même objectif : offrir à chacun la possibilité de plonger virtuellement dans les fonds marins, sans se mouiller, et de contribuer activement à la recherche scientifique. Grâce à l’analyse d’images sous-marines issues d’écosystèmes variés, les participants aident les chercheurs à mieux comprendre la biodiversité des océans.
Dans ce cadre, j’ai travaillé sur l’intégration visuelle et conceptuelle d’Espions des Grands Fonds à Espions des Océans, afin d’assurer une cohérence graphique et un fil conducteur entre les différents sous-projets. L’objectif était de créer une identité visuelle forte et reconnaissable, tout en permettant à chaque volet de conserver ses spécificités. Cette démarche permet de renforcer la lisibilité de l’ensemble du programme auprès des participants et d’optimiser l’engagement dans ce projet de sciences participatives dédié à l’exploration des écosystèmes marins.
Des supports de communication multi-canaux pour toucher tous les publics
Espions des Océans se décline sur plusieurs supports pour aller à la rencontre de tous les publics. Application web, bornes interactives à Océanopolis (Brest) et à Nausicaá (Boulogne-sur-Mer), mais aussi supports de communication imprimés diffusés lors de grands événements comme la Fête de la Science, le Turfu Festival à Caen, le Vendée Globe ou encore l’Arkea Ultim Challenge.
Ce dispositif multiplateforme permet de faire découvrir les écosystèmes marins et d’encourager la participation citoyenne, que ce soit en ligne, dans les lieux culturels ou sur les grands rendez-vous populaires liés à l’océan.

Interface web présentant les sous-projets

Roll-up éducatif et roll-up artistique


Encart informatif
Une approche globale : conception graphique et production d’images pour une immersion totale
De la tablette graphique pour la création des supports de communication print et digit, jusqu’à la plongée sous-marine pour la captation d’images destinées à immerger l’utilisateur, mes compétences me permettent d’assurer une cohérence visuelle sur l’ensemble des outils de diffusion du projet. Cette polyvalence garantit une identité homogène, au service de l’expérience utilisateur et des objectifs de communication. En association avec Alexandra Gagne, nous pouvons répondre au besoin de vos attentes.
Actu Presse
Les sciences participatives espionnent les océans
Publié
Pour écouter l’émission en podcast : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-sciences/les-sciences-participatives-espionnent-les-oceans-5483780
Les océans recouvrent la majorité de la surface de notre globe, mais demeurent parmi les milieux les moins connus. Pour épauler les scientifiques qui manquent de main d’œuvre, l’IFREMER lance la plateforme « Espions des océans » pour les aider à analyser des images sous-marines.
On dit souvent qu’on connaît moins bien les océans que la surface de la Lune… et ce n’est pas totalement dénué de sens. Quelques chiffres pour l’illustrer : les océans recouvrent près de trois quarts de la surface de notre planète, leur profondeur moyenne atteint environ trois kilomètres et demi, ce qui représente plus d’un milliard de kilomètres (et non mètres !) cubes d’eau. Alors, on imagine aisément que plusieurs mondes s’affrontent là-dessous, du plus petit organisme au plus grand des mammifères, et demandent un travail colossal pour parvenir à construire une taxonomie rigoureuse.
Les scientifiques sont armés d’outils, par exemple des observatoires, bardés de capteurs et installés directement dans les fonds marins. Pour se déplacer dans l’eau et réaliser des photos et des prélèvements, on dispose aussi d’engins — des voiliers pour balayer la surface comme la goélette Tara ou bien des véhicules sous-marins.
Mais cela ne suffit pas, les scientifiques manquent de main d’œuvre. Il y a trop à faire, trop de données à étudier. Et les projets d’intelligence artificielle pour disséquer automatiquement les océans n’en sont qu’à leurs balbutiements… c’est pourquoi les centres de recherche lancent fréquemment des appels à volontaire pour participer à leurs travaux. Et c’est ce que l’on appelle les sciences participatives. Explications avec Catherine Borremans, ingénieure biologiste à l’Ifremer.
Ces projets sont nombreux : on peut faire des photos de la couleur de l’eau, immortaliser la présence de déchets de pêche sur les littoraux, collecter du plancton, mais aussi directement scruter et analyser des images sous-marines. C’est le cas d’une nouvelle plateforme “Espions des océans” qui vient d’être lancée par l’Ifremer et pas besoin de se mouiller, il suffit d’ouvrir grand les yeux.
Or il est important pour les scientifiques de mieux comprendre ces efflorescences qui risquent de se multiplier avec le réchauffement climatique. Ces proliférations ont aussi un lien avec la quantité de nutriments dans l’eau, notamment lorsqu’il y a des rejets urbains ou agricoles de phosphate et de nitrate, c’est pour cela qu’il est important de les surveiller.
Cette aide à la recherche n’est pas le seul avantage offert par les sciences participatives — elles permettent aussi de sensibiliser un public plus ou moins jeune aux enjeux de protection de ces habitats. Parce qu’il faut le rappeler, les océans restent des puits de carbone et donc des alliés face au changement climatique — mais l’accélération de la montée des eaux, de sa température et de son acidité pourrait irrémédiablement les détruire avant même qu’on ne puisse vraiment les connaître.
L’Ifremer lance une plateforme participative pour l’aider à « espionner » les fonds marins par Sophie Cazaux
Publié le 4 septembre 2023 à 22h28 sur BFM
Cette initiative, qui s’intitule « espions des océans », est un site où des citoyens peuvent analyser des photos de fonds marins et tenter d’identifier les espèces qui y apparaissent.
Pour mener ses recherches, cet établissement public dédié à la connaissance des océans utilise des engins sous-marins afin de capturer des photos et des vidéos des fonds marins. Les quantités d’informations récoltées étant très importantes, l’Ifremer propose sur ce nouveau site à des citoyens lambda de l’aider à faire de tri.
De 6 à 2200 mètres de profondeur
Les images du site « Espions des océans » ont été « collectées dans quatre écosystèmes, dans l’Atlantique et le Pacifique, de 6 à 2200 mètres de profondeur », selon un communiqué de l’Ifremer. L’établissement public avait lancé en 2016 une initiative similaire sur les sources hydrothermales des grands fonds marins.
« Cela a été un premier succès: plus de 1500 utilisateurs ont participé à cette initiative et annoté plus de 50.000 images. Sans leur aide, analyser ce volume d’images prendrait près de 78 jours de travail ininterrompu pour les scientifiques », explique la coordinatrice du projet, Catherine Borremans, dans ce communiqué du 29 août.
L’opération « Espions des océans » doit permettre d’entraîner des algorithmes d’intelligence artificielle et d’automatiser l’identification des espèces. Sur ce site, les « espions » peuvent observer trois types de zones différentes: les récifs de coraux d’eau froide du canyon de Lampaul (golfe de Gascogne), les fonds marins de la rade de Brest (Finistère) e des sources hydrothermales du Pacifique et de l’Atlantique.
« Participer à ‘Espions des océans’, c’est découvrir des écosystèmes des fonds des mers, les espèces fantastiques qui y habitent et vous impliquer dans la recherche », souligne Catherine Borremans dans une vidéo mise en ligne par l’Ifremer.
La connaissance des grands fonds marins (plus de 200 mètres de profondeur) est actuellement très limitée, comme le souligne un rapport d’information du Sénat de juin 2022. Leur exploration est toutefois importante car ils « accueillent de nombreuses espèces vivantes et seraient riches en ressources minérales », expliquent les auteurs du rapport.